Marie-Jo Revallier nous a quittés, elle aussi, hier au soir 28 août 2022.
Daniel, son épous, est éploré, car Marie-Jo était le véritable chef d’orchestre de cette remarquable famille,
elle embrassait avec une étonnante acuité et un réel détachement tous les problèmes du clan, car on peut décemment parler de clan à l’endroit de Marie-Jo qui prenait en main avec maîtrise toute les difficultés.
Maman de Jean-Philippe, international d’athlétisme capitaine de l’Équipe de France aux championnats du Monde d’Athènes
et fameux joueur de rugby, Yannick, finaliste aux championnats de France de lancer de poids et Jordy, également international d’athlétisme au lancer de poids et qualifié au match des 6 nations de cette discipline, elle n’eut de cesse d’encourager l’un ou l’autre à la même enseigne qu’elle le fit pour Daniel plus couramment appelé Sam, diminutif de Samson, du fait de son exceptionnelle corpulence que dessina si souvent avec brio le peintre Bernard Bistes…
Car Marie-Jo gérait quatre enfants tant Daniel appréhendait la vie avec un enthousiasme et un allant débordants,
tant en athlétisme en qualité de lanceur de marteau et poids qu’au rugby où il participa à la coupe du monde en Afrique du Sud, il me pardonnera cet écart un peu intimiste !…
D’ailleurs, Marie-Jo et Daniel se connurent dès l’âge de 11 et 13 ans vers 60 années d’admiration et de bonheur sans la moindre anicroche, sans le moindre reproche, chacun menant ses activités dans une jolie symbiose.
Marie-Jo soulageait bénévolement les douleurs ou les maux grâce à ses aptitudes reconnues de magnétiseuse.
Lorsqu’elle gérait l’Hôtel de Paris, à Gaillac, qui recevait les cassés de la vie, elle faisait preuve d’une rare autorité
face à des pensionnaires difficiles qu’elle remettaient en place en quelques mots clairs et appuyés, certains s’excusaient en l’appelant « maman ou tati » et demandaient souvent de ses nouvelles par la suite…
Marie-Jo prenait une telle place affective et physique qu’elle va beaucoup manquer à Daniel, bien sûr,
mais aussi à ses trois fils et trois petits enfants, Jérémy, Clémence et Margot, ainsi qu’à ses nombreux proches et amis
auxquels nous adressons nos très chaleureuses condoléances…
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Hommages !
Marie-Jo, au grand Paradis blanc, là-bas, tu te souviens sûrement comment tu sus franchir toutes les barrières, toutes les difficultés, presque sans bruit, avec la discrétion et la bonne humeur qui te caractérisait !…
Un oiseau est un oiseau, un enfant est un enfant, une fleur est une fleur, un soleil est un soleil, tu fus tout cela à la fois pour éclairer en rayonnant simplement pour qu’éclose la fleur, que grandisse l’enfant dans le vol libre de l’oiseau !…
Marie-Jo, tu nous a quittés sur la pointes des pieds trop brutalement, nous étions tellement habitués à tes questions souvent mêlées d’une espèce d’humour qui donnait les réponses en filigrane…
Marie-Jo, tu sais bien que le clan Revallier a perdu son chef d’orchestre car tu avais un tel sens de la famille qu’on imagine mal la suite du concert dont tu savais résoudre avec maîtrise la moindre fausse note…
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Daniel me pardonnera cet écart de langage, Marie-Jo organisait tout avec amour et discernement pour ses quatre enfants : le premier, « Sam » son époux, lanceur de marteau champion des Pyrénées devenu rugbyman jusqu’en Afrique du Sud, toujours jovial, badin et joueur ; Jean-Philippe, l’international d’athlétisme capitaine de l’équipe de France aux championnats du monde d’Athènes avant de s’adonner au rugby ; Yannick, finaliste aux championnats de France de lancer de poids et rugbyman et Jordy, international d’athlétisme sélectionné au match des 6 nations de cette discipline et doté d’une voix exceptionnelle…
Marie-Jo n’eut de cesse de protéger sa couvée comme une mère louve, conseillant, stimulant, encourageant, avec amour et une rare acuité, sans débordement de langage même si ses mots avaient parfois cette naturalité, cette force teintées d’une touche de rusticité paysanne.
Marie-Jo et Daniel, au travers des entraves imparables de la vie qu’il faut savoir laisser derrière, connurent 60 ans d’admiration et de bonheur mutuels.
Ils se rencontrèrent en effet, dès le collège. Marie-Jo voyait toujours la vie en couleur même dans les moments difficiles, elle n’eut jamais de mots violents, de colère, d’emportement…
Marie-Jo soulageait bénévolement les douleurs et les maux de ceux qui le lui demandaient, ses qualités de magnétiseuse étant reconnues.
Lorsqu’elle gérait l’Hôtel de Paris, à Gaillac, qui recevait « les cassés de la vie » comme on dit, Marie-Jo faisait preuve d’une surprenante autorité naturelle, remettant en place chacun, en quelques mots clairs et appuyés, certains pensionnaires l’appelaient « maman ou tati » et lui portaient parfois des fleurs en forme d’excuse…
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Marie-Jo, tu justifierait un ouvrage pour raconter ta vie trépidante et comment tu sus inventer les chemins silencieux de traverse qui rendaient les révoltes puériles et inutiles ! tu as enrichi chacun de nous de ton affection, de tes patiences et de ta générosité !… merci Marie-Jo !…
Jean-Phi, Yannick, Jordy, Jérémy, Laurie, Dorian, Clémence, Margaux, Lilou, Casey, Louise, vous pouvez être fiers de votre mère, grand-mère, arrière grand-mère qui vous a montré le chemin !… La bougie de la création n’est pas éteinte, Marie-Jo c’est Vous, Vous tous qui allez faire perdurer ses conseils, ses enseignements, elle vivra dans vos pensées et dans vos actes quotidiens…
Marie-Jo !… s’il existe un Paradis blanc, ou bleu ou rose, que sais-je ?… prie pour nous tous et dors en paix !… nous nous souviendrons de Toi jusqu’au jour de notre rencontre…
Gaillac, Collégiale Saint-Michel, jeudi 1er septembre 2022